La Sage (Suisse) février 2008
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- Publié le 5 juin 2009
Lasage 2008 - Blaisec
Le mail tant attendu de Christian est enfin arrivé: météo ok, nous partons trois jours dans le Val D'Hérens.
Rendez-vous samedi 9 h sur la place Des Haudères.
Grande concertation: où ? exposition ? qualité de la neige? difficulté ? dénivelé ?
Yves nous a fait faux bond pour une histoire d'épaule. Christian assure la suppléance secondé par Marc et Didier. Nous, les femmes, écoutons sagement. L'objectif de ce jour sera La Palanche de la Cretta -2926m- soit un bon mille mètres de dénivelé.
Départ sur un chemin presque carrossable puis très vite nous sommes dans les alpages. La neige est bonne, le soleil nous chauffe (peut-être même un peu trop !). Un premier arrêt à côté d'un chalet nous permet de découvrir et d'admirer un paysage qui s'ouvrira encore plus haut au fur et à mesure de la montée: Veisivi, l'aiguille de la Tsa, le mont Collon, la Dent Blanche, la couronne de Bréona...
La montée reprend, lente, régulière. Quelques rares personnes nous dépassent.
Le silence de la montagne... seulement rythmé par le glissement des skis sur la neige, le claquement des fixations à chaque pas.
Chronique d'une journée pas comme les autres
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- Publié le 17 mai 2009
6h15 : « bip-bip ».
Nuit correcte dans ce sympathique refuge Rotondo situé à 2571 m d'altitude quelque part au-dessus de Réalp dans les Alpes suisses. Depuis plusieurs jours, nous « skions » la montagne mais cette journée m'apparaît comme l'apothéose de la semaine. Hier soir, le gardien nous a encouragés dans notre projet: belle course mais assez difficile, pas de trace, elle se termine par 200 m de couloir à 45 degrés.
Copieux petit déjeuner, achever les sacs, s'équiper... J'apprécie ces départs au petit matin, cette ambiance particulière que seuls ceux qui courent la montagne connaissent. Baudrier, peaux, vérification des ARVA et nous quittons le refuge endormi mais avec les encouragements de Benoît et Dominique.
Le jour se lève, un petit quartier de lune, les dernières étoiles disparaissent, les frontales ne sont pas nécessaires. Les peaux crissent sur la neige, les fixations claquent à chaque pas... Nous n'entendons rien... que notre souffle, notre coeur qui doucement trouve son rythme sur ce départ en faux plat. La pente se redresse, quelques conversions, nous progressons en silence jusqu'au col Witenwasserenpass où les premières lueurs du jour apparaissent. D'abord, le rose timide puis l'orange feu sur les parois rocheuses, des milliers de brillants dans la neige. Moment éphémère mais quelle merveille, je ne m'en lasserai jamais, la montagne dans toute sa splendeur, sa générosité.
Tête Blanche
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- Publié le 25 mars 2009
J’en avais déjà parlé avec Jacques l’année dernière, mais les conditions n’étaient pas suffisamment bonnes que pour le faire.
Quoi qu’il en soit, cette année était la bonne. Notre destination « La Tête Blanche » dans le Massif du Mont Blanc avec une nuit au Refuge Albert 1er ».
La Verte
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- Publié le 20 mars 2009
Les cinq ânes
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- Publié le 15 mars 2009
L’allure redressée et inaccessible du « Frère Siamois » fit qu’il resta longtemps vierge de toute tentative et même de tout nom. Qui donc l’eût nommé, quand personne n’y pensait ? Mais vint le jour où, dans les rochers belges, toutes les voies qui paraissaient appeler les grimpeurs furent gravies. Il fallait trouver du neuf et les regards se tournèrent vers des rochers réputés jusqu’alors impossibles
Durant l’été 1935, Henri Delwart et Marcel Liénart songèrent au « Frère Siamois », toujours non baptisé, du Mérinos.
Un jour, ils se mirent à vivre leur songe et attaquèrent le rocher légèrement à gauche de l’arête formée par la rencontre de ses deux grandes parois. Après avoir détaché beaucoup de blocs instables et planté quelques pitons, ils parvinrent vers trente mètres de haut à une confortable plate-forme. Au dessus de celle-ci, les grandes difficultés paraissaient commencer. Deux voies semblaient possibles : soit s’élever à gauche de la plate-forme, soit rejoindre l’arête par un passage à droite en mauvais rocher feuilleté.
Le cours GPS
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- Publié le 10 mars 2009
Il fallait maintenant apprendre à paramétrer les GPS, comprendre et lire les données sur la carte, réaliser que l’aiguille de la boussole montrait un autre Nord que celui du GPS avec lequel il fallait d’abord danser une valse. En plus, le câble de connexion au PC était soit trop court, soit trop long, ou bien pas le bon. Je crois que Bernard était le seul à ne pas perdre le Nord et je ne parle pas de notre sortie sur le parking. Les yeux rivés sur les écrans, nous nous sommes rendus rapidement compte que les GPS ne marquaient pas les crottes de chiens !