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FESTIVAL DES TEMPLIERS - Edition 2008

FESTIVAL DES TEMPLIERS« Tu verras, la deuxième fois, c'est encore plus formidable. Tu sais mieux dans quoi tu t'engages. Ce n'est plus l'inconnu et tu peux mieux en profiter ». C'est le discours d'Yvan quand je le croise au mois de mai, alors que je suis encore indécise.
André est plus pragmatique: « c'est presque complet, ne tarde pas à te décider. »
Fin juin, je suis inscrite... et je range bien loin dans ma tête cette décision. L'été sera riche de montagne et les Templiers sont bien oubliés.
Les Templiers : course mythique dans le monde des athlètes ou plutôt des traileurs. Organisée de main de maître au départ de Nant, petit village de l'Aveyron à une trentaine de kilomètres de Millau et son célèbre viaduc. J'ai découvert ce trail l'année dernière. J'y reviens pour revivre cette ambiance extraordinaire au départ et à l'arrivée, pour revoir cette région magnifique, pour rencontrer cet esprit trail caractéristique où l'entraide et le fairplay passent avant la compétition, pour me tester aussi : suis-je capable de relever à nouveau ce défi ?
Afin d'éviter les bouchons rencontrés l'année dernière, le tracé a été modifié... et ces changements vont en accentuer la difficulté. Nous aurons à parcourir 72 km et pas moins de 3100 m de dénivelé.

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L' arête des papillons

Je n’ai pas trop le chic pour raconter un récit de course ou même écrire. Ce n’est pas trop mon truc, mais bon, temps pis, je me lance dans l’aventure…..

Samedi 9 août, c’est le grand jour. Nous partons enfin pour Les Aravis. Destination ‘La croix Fry’.

Arrivée au chalet vers 13 heures. Mon premier coup de téléphone est pour Jacques, un guide avec qui je partage depuis maintenant 3 ans quelques joies en haute montagne.

-    Bonjour Jacques, me voilà de retour. C’est possible de faire une ou deux courses cette année ?
-    Pas de problème, je suis libre demain. Qu’aimerais-tu faire ?
-    Ben, je pensais à l’arête des papillons, c’est possible ?
-    Ça me va. Rendez-vous à 6 heures au parking de la via ferrata de Thones.

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Un weekend de Toussaint à Fontainebleau

 Fontainebleau"CAB News 20/10/2008 Toussaint à Fontainebleau " : C’est dans 10 jours ça, un peu tard pour s’organiser, puis la météo de la Toussaint, n’est guère mieux à Paris qu’au plat pays : des températures pas terribles et de la pluie, puis prendre de la hauteur sur des cailloux d’à peine quelques mètres, quel intérêt ? Sans compter qu’avec un peu de chance, je n’y connaîtrai personne… bon, ça me plaît, je prends !
Jeudi 30 octobre : Après un trajet entièrement sous la pluie, comportant notamment des divers plaisirs dont recèle le périph’ parisien, sur lequel nous nous sommes attardés près de deux heures, Aline Mayné, Geoffrey Szablot et moi sommes arrivés à la base de Buthiers à 22 h 30. Ceux qui n’ont pas oublié la moitié de leur tente ont pu monter celle-ci, avec le sourire que procure la pose des bâches sous la pluie à la lueur de la frontale.

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La chronique de Dave

La saison tire à sa fin… Après un début d’année trop chaud, un printemps maussade et un étéimage001.png mitigé, le nombre de jours pour grimper a été phénoménal surtout sans période de grandes chaleurs ou de pluie continue. Les grimpeurs mais aussi la végétation en ont bien profité.  Presque tous les soirs de la semaine nous étions une bande de Namurois à profiter de ces soirées. Renaat et Tony, qui ont dépassé la septantaine, et avec eux quelques autres « anciens », comme Joe,  jardinaient dans « leurs » voies côté Anna, lutte inégale avec orties et ronces.  Par contre les week-ends étaient souvent pénibles… Heureusement il y avait les clubs de Namur ou du Brabant et le Serac pour respecter et soutenir les efforts que nous y faisions et entretenir la bonne humeur : rien ne vaut d’être témoin et de pouvoir rigoler du cafouillage avec des rappels coincés, des cordes et des cailloux qui tombent sur la cordée en dessous (!), édulcoré par les disputes des « autres », tout cela agrémenté d’une immersion linguistique d’un vocabulaire douteux dont je n’osais pas toujours faire la traduction. Et comme rien ne vaut le « mauvais exemple », c’était au moins la preuve « in vivo » que les mesures concernant le  massif de gauche, les recomman-dations et la surveillance sont vraiment nécessaires.

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Atteindre le premier clou :

la prudence est toujours de rigueur, fût-ce dans les voies les plus accessibles !

Chronique d’une journée entamée dans la bonne humeur et terminée… dans le plâtre !

Dimanche 24 août :
Confiants dans une météo relativement engageante, nous décidons, Stéphane (Devleeschauwer), Laurent, Jean-Jacques (j’ignore leur nom de famille, qu’ils m’en excusent !) et moi, d’aller nous dérouiller les phalanges sur les dalles de Corphalie. Soucieux de chauffer la machine en douceur, nous entamons les débats par du cinq « confortable » : tandis que Stéphane attaque une voie à ma gauche, je me dispose quant à moi à m’échauffer dans la Selle. Rien de  bien méchant et le premier clou n’est pas bien haut : deux mètres tout au plus.

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Une course imprévue

Une rencontre avec Jean Gaudin, à l’occasion de la fête des guides valaisans début juin à Evolène,  va être l’occasion de boire quelques verres de Fendant et d’échafauder des projets de course…

Les septuagénaires que nous sommes, d’abord réticents, vont se laisser persuader de reprendre une fois encore, une dernière fois peut-être, piolet et crampons !

Jean  nous séduit avec ses belles paroles et nous convainc  « Ce sera une  jolie balade  entre 3.600 m et 3.800  m,  avec comme récompense une nuit au refuge italien Lambronecca au-dessus du Val d’Ayas, accessible aussi par la vallée de Champoluc. Vous verrez, c’est un véritable restaurant et le confort y  est remarquable. »

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