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Arêtes rocheuses dans les Vosges et le Jura

Ce week-end de la mi-juin, nous étions de sortie dans les Vosges et le Jura suisse. Objectif : réaliser des  arêtes rocheuses et se préparer ainsi à la  saison estivale dans les Alpes.   

jura1.jpgUne fois de plus... mais quand on aime, on ne compte pas... nous sommes retournés faire l'arête des Spitzkoepfe. Et cette fois-ci, nous avons choisi la plus belle marche d'approche qui soit pour y accéder, celle qui démarre du village de Mittlach, puis remonte la vallée de la Wormsa par le GR5, passe par les lacs glaciaires de Fiescboedle et Schiessrothried. Une trouée dans la forêt permet, l’œil averti, de deviner cette discrète arête, bien camouflée par les arbres, surtout sur son versant nord. Les Spitz, comme on les surnomme, sont constituées d'une enfilade de petits pics granitiques dressés vers la crête principale située au sud du Hohneck, chevauchant entre 1020 et 1200m d'altitude. Et c'est toujours un véritable plaisir que de traverser tous ces petits gendarmes rocheux, d'une difficulté ne dépassant pas le niveau III sup. Quelques sangles et coinceurs suffisent pour assurer les endroits plus aériens,
mais la vigilance s'impose. Après deux bonnes heures de chevauchée, nous débouchons en haut de l'arête qui se connecte alors sur le GR5 des crêtes.


La descente se fera par les chaumes du Kastelberg, où nous pouvons contempler le versant sud des Spitz, plus spectaculaire car dénué d'arbres. 

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Au Weissmies

Montagne Magazine sort le  numéro hors série 296 en juillet 2005 : « Tous les 4000 des Alpes », les 82 sommets.

Critère retenu par l’ UIAA, l’Union Internationale des Associations d’Alpinistes, pour justifier cet effectif : « un sommet doit atteindre ou dépasser l’altitude dite , avec un écart  d’au moins trente mètres en altitude , voire en distance , avec son éminence voisine la plus haute »

Depuis 1994 , le problème des antécimes est donc  résolu  ; le dôme de Neige des Ecrins(4015m), les pointes Croz , Marguerite et Whymper aux Jorasses  rejoignent la liste…

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Chroniques "Oisans 2008"

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Cet été, j'ai participé au rassemblement d'alpinistes édition "Oisans 2008" organisé par notre section grâce au dévouement bénévole de Chantal.
Le camp de base se situait à La Bérarde au refuge "Le chamois".
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Nous étions une quinzaine de participants et 4 guides : Bruno , Raymond , Paulo et Sébastien.
J'étais dans le groupe guidé par Sébastien. Nous y étions 4 participants répartis en 2 cordées.

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Ascension du Pollux

Ascenssion du Pollux depuis le refuge des guides du Val d'Ayas.  Cellière Olivier,  Pomes Jonathan (Pomy), Bertrand Denis.

Denis Bertrand 1ère pente de l'arête sud-ouest du PolluxArrivée à Zermatt le vendredi en soirée. Le lendemain tôt au matin on prend les bennes pour monter jusque sur les glaciers. Mais malheureusement pour moi, ce jour là, je me suis choppé une gastro. Je ne vous raconte pas à passé 3500m d'altitude...pas facile. Les autres on donc fait le 1er sommet (Breithorn) sans moi. je les ai attendu en bas assis sur mon sac. Je n'aurais jamais su monter là haut. J'avais des frissons et plus de force...vraiment mal foutu. Ensuite après environ 4 à 5h de marche on a rejoint le refuge des guides du Val d'Ayas. Il faisait super chaud et je n'aurais même pas su avaler une gorgée d'eau sans devoir la vomir par après. C'est donc le ventre vide et crevé que je suis enfin arrivé au refuge ou j'ai pu dormir le restant de la journée. Le soir ça allait mieux, j'ai donc pu manger un peu de pâtes.

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Tout ça pour qui ?

Quand je vais conduire ma fille à la patinoire de Jambes, j'en profite pour venir à Dave au lieu de "boire" à la cafétéria. J'étais donc à Dave le lundi 10 mars vers 16h30. Il y avait pas mal de vent, mais le temps était sec. J'avais vu quelques semaines auparavant que la Waasland était très « sale » (notamment suite aux "travaux" dans la cheminée Anna) et j'avais décidé de consacrer quelques heures à la nettoyer. J’y avais déjà passé deux fois une heure les deux vendredis précédents. J'étais donc occupé en fin d'après-midi à environ 25 m du sommet à enlever sur une largeur d'un bon mètre toute la végétation incrustée dans les fissures, la terre et la mousse. C'est vrai qu'il y en a beaucoup et que cela prend du temps, en descendant 50 cm par 50 cm. Après une bonne heure, j'ai dû remonter sur mon rappel pour pouvoir le débloquer (les deux anneaux inox cimentés dans des anfractuosités à 75 cm de distance offrent deux points sûrs, mais ce n’est pas l'idéal pour rappeler la corde).


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La chronique du Neviau

hv268_10.pngAu parking, un homme vêtu d’un bleu de travail, le visage illuminé d’un grand sourire faisait du stop. J’avais bien remarqué son manège de va-et-vient. Régulièrement, une voiture s’arrêtait, puis repartait… Décidément, il n’avait pas de chance, et puis chaque fois qu’il passait près de moi, il me faisait un grand bonjour. J’aurais bien fait un brin de causette avec cet inconnu sympathique, mais non, décidément, j’avais trop de travail, et puis il était trop pressé pour ne pas rater la moindre voiture.
Avec mon matériel d’escalade et le bruit assourdissant de la tronçonneuse, je travaillais comme un extra-terrestre le long de l’arête.

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